Comment je me suis retrouvée à dormir dans un refuge dans le Vercors

Non, tais-toi 2 secondes Joe, que vois-je sur notre porte-revues ? Le magazine me fixe droit dans les yeux et je crois même déceler un sourire narquois, lui qui arbore fièrement le titre « Trek magazine ».
C’est quoi ce bordel, normalement sur le haut de la pile c’est soit « Le Fooding » soit un exemplaire de « Flow ».
Je m’en éloigne prudemment, peu rassurée. Ça pue cette histoire

Quelques jours plus tard, alors que je râle parce qu’on n’a toujours pas réservé de jolie chambre d’hôtes pour notre escapade drômoise habituelle de la Pentecôte

Je perçois sur le visage de l’Amoureux un léger rictus avant de m’annoncer « Ben justement, je me disais que ce serait sympa de marcher sur 2 jours et dormir en montagne… ». Sympa. Ce n’est pas exactement le mot que j’aurais employé pour décrire ce genre d’aventure.

« Oulà, en mai, ça me semble un peu tôt dans l’année pour dormir en tente en altitude ! » Et hop, peinarde pour un bon mois.

C’était sans compter sur cette réplique magique « On peut commencer par une nuit en refuge, j’ai justement repéré un truc dans le Vercors, la Bergerie des Chaumailloux, attends, je vais te montrer l’itinéraire sur l’ordi ! » Tu sens qu’il a bossé dur lui aujourd’hui…

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